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Quelques conseils de design (UserControl, Blend, Visual State manager, Silverlight / WPF)

L’une des avancées les plus intéressantes introduite dans Silverlight 2 (puis reprise sous WPF et naturellement sous Silverlight 3) est très certainement le Visual State Manager. Gestionnaire des états visuels simplifiant la conception visuelle des contrôles (UserControl). Bien utiliser le VSM, outre de rendre plus simple la représentation des états visuels d’un composant, apporte aussi une clarification essentielle à la gestion des transitions entre ces derniers.Plus...

Les propriétés de dépendance et les propriétés jointes sous WPF (article à télécharger)

En voilà un beau sujet ! Vous allez me dire qui irait investir deux jours à taper 25 pages sur ce sujet, il faut être totalement givré ! Et bien vous en avez un devant vous (par blog interposé) ... donc pas de remarques désobligeantes sur ma santé mentale, hein !

Certes les propriétés de dépendance et les propriétés jointes de WPF et Silverlight ne semblent pas être un sujet aussi exitant que quelques astuces LINQ ou la meilleure façon d'intégrer de la 3D dans Silverlight 3 (miam!)... Je vous le concède. Mais en revanche c'est un sujet capital car derrière ces propriétés bien particulières se cache l'un des piliers de la puissance de WPF, un mécanisme qui autorise la gestion des styles, des animations, du Data Binding et de bien d'autres choses sans lesquelles WPF ne serait pas ce qu'il est.

Savoir ce qu'est une propriété de dépendance ou une propriété jointe, savoir en déclarer et savoir les utiliser représente une base impossible à zapper.

Alors, pour tout savoir sur le sujet, téléchargez mon dernier article "Propriétés de dépendance et propriétés jointes (WPF/Silverlight)" !

L'article est fourni en PDF avec les sources du projet exemple (utilisable sous VS 2008 ou Blend 2).

NB: Pour mieux comprendre cet article si vous n'êtes pas encore un expert de WPF, je vous conseille la lecture de mon précédent article "10 bonnes raisons de préférer WPF".

Bonne lecture,

... Et Stay Tuned !

9 raisons de plus d'utiliser WPF !

Dans mon dernier article paru en décembre, 10 bonnes raisons de choisir WPF (téléchargement ici), je vous proposais sous la forme d'une introduction à WPF ce qui me semblait de bonnes raisons de choisir cet environnement pour vos nouvelles applications. Dario Airoldi de Microsoft Italie nous propose aujourd'hui ses 9 raisons de préférer WPF et ce ne sont pas forcément les mêmes que les miennes, ce qui allonge significativement la liste et vaut un petit détour.

Je ne vais ni traduire cet article (suivez le lien juste au-dessus) ni réviser le mien en ajoutant ces nouvelles raisons, mais voici un résumé des raisons de Dario, elles sont intéressantes :

Raison 1

L'analyste fonctionnel et le graphiste peuvent définir l'interface d'un logiciel par le biais d'un langage commun, XAML, et non plus par des bitmaps et des documents écrits que le développeur devait traduire en code. Avec WPF, développeur et designer peuvent travailler sur une base commune et des documents directement utilisables par les uns et les autres sans "traduction", ce qui diminue grandement les risques de confusion.
[OD]WPF n'impose pas systématiquement le travail d'un graphiste, mais pour obtenir une interface de grande qualité graphique une telle présence s'avère indispensable. Il ne s'agit donc pas d'une obligation de WPF mais bien d'une exigence de qualité de l'expérience utilisateur. Vous avez le droit de faire des choses très laides de type Win32 en WPF si cela vous chante ou vous passer d'un infographiste si vous êtes aussi doué au pinceau qu'en C# ![/OD]

Raison 2

La quantité de code C# ou VB est grandement réduite grâce à WPF. Toute l'interface est gérée soit par du XAML soit par du Data Binding.

Raison 3

La séparation entre l'interface utilisateur et la logique métier est nette et franche.

Raison 4

Le système de routage des commandes de WPF permet de découpler l'implémentation d'une action de l'objet émettant la commande.
[OD] Je n'ai pas développé cet aspect de WPF dans mon article, c'est un tort ! [OD]

Raison 5

Le chargement dynamique de code XAML rend possible l'adaptation à la volée de l'interface utilisateur, par exemple selon le rôle de l'utilisateur, son groupe de travail, son profil...

Raison 6

Les validations côté client et côté serveur sont largement simplifiées par l'architecture de validation du Data Binding et par le système de routage des événements.

Raison 7

Les applications WPF sont plus faciles à maintenir et plus flexibles.
[OD] Cela découle en partie des raisons précédentes et de la nature même de WPF et des outils qui gravitent autour comme Expression Blend par exemple.[/OD]

Raison 8

Le templating des contrôles et les styles permettent de créer des interfaces sophistiquées tout en restant humainement maintenables.
[OD] WPF a été créé en intégrant le graphisme, le multimédia, les animations, la 3D, etc... Avec WPF on personnalise l'interface à l'extrême si besoin tout en utilisant des composants standard et sans nécessité d'acquérir des bibliothèques tierces, impossibles à maintenir, chères et incompatibles entres elles. [/OD]

Raison 9

WPF fonctionne sur la base d'un système de coordonnées déconnecté de la résolution des écrans ce qui rend l'adaptation au matériel bien plus simple.
[OD] Il fut un temps où tout le monde fonctionnait avec "la" norme de l'instant, comme VGA par exemple. Aujourd'hui l'utilisateur a un choix énorme d'écrans aux proportions, tailles et résolutions différentes, sans parler des unités mobiles et autres smartphones ! WPF apporte une solution simple à ce problème. [/OD]

Conclusion

WPF facilite le développement d'applications plus sophistiquées et plus ergonomiques en écrivant moins de code.
[OD] Tout cela est vrai. Mais n'oublions pas que WPF impose aussi une solide formation car la façon de travailler sous cet environnement est très différente de ce qu'on connaissait. Nier cet aspect des choses ne serait pas honnête et c'est ce qui explique que beaucoup de développeurs n'ont pas encore sauté le pas. [/OD]

Pour les détails de l'exposé (sans mes commentaires) je vous conseille la lecture du billet original.

Encore une fois bonne année à tous... et Stay Tuned !

10 bonnes raisons de choisir WPF (nouvel article à télécharger)

WPF cet inconnu... Alors que cette technologie est disponible depuis deux ans elle semble peiner à s'imposer parmi les développeurs. Je me suis demandé pourquoi et je crois que WPF paye un peu son image du "tout graphique hyper looké de la mort", des démos où l'on voit des vidéos danser en l'air sous forme de carrousel, de pages qui se plient comme un livre pour passer d'une fiche à l'autre et autres débauches d'effets spéciaux.Plus...

Debug ou Cracking ? Des outils .NET à la frange des deux mondes...

Un debugger comme celui de Visual Studio n'est que rarement comparé à un outil de cracking pour la bonne raison que son utilisation s'effectue systématiquement (ou presque) sur des applications en cours de développement / maintenance, impliquant que l'opérateur du debug a le droit d'accéder aux sources. Mais comment catégoriser les outils qui suivent ?

Les trois outils dont je vais vous parler aujourd'hui se situent tous à la limite entre debugging et cracking, non pas forcément par la volonté de leur concepteur mais bien par leur nature. Il s'agit en fait d'applications autonomes capable de percer les secrets d'applications .NET en cours de fonctionnement (2 outils sur les 3 pour être précis, l'un est un visualisateur pour VS).

Outils de debug très intéressants ne nécessitant pas forcément l'installation de VS sur la machine, ces applications sont des compagnons à mettre dans votre boîte à outils. Utilitaires autonomes pouvant être utilisés par n'importe qui, l'existence même de ces outils ouvre la voie à un cracking autrement plus simple que l'utilisation d'outils comparables pour Win32. La haute cohérence de .NET et sa "lisibilité" rendant l'opération moins ardue.

Anges ou Démons ?

Les objets n'ont pas d'âme (si tant est que les êtres vivants en aient une) mais surtout ils n'ont pas de conscience. De tels outils ne peuvent donc être taxés en eux-mêmes d'être "diaboliques". C'est l'Homme qui appuie sur la gâchette que l'on juge et condamne, non les particules de poudre et l'amorce ayant permis à la balle de sortir de l'arme... A vous d'en faire bonne usage donc. Le plus important étant même de savoir que de tels outils existent pour éventuellement réfléchir, pour des applications sensibles, à comment rendre inopérantes des attaques qui utiliseraient cette approche.

Les outils

Crack.NET

Ecrit par Josh Smith, cet outil est un "logiciel de débogage et de scripting qui vous donne accès à l'intérieur de toute application .NET desktop" (d'après la traduction de la présentation de l'auteur). Une fois lancé l'utilitaire permet de choisir l'application .NET à cracker (selon les termes mêmes du bouton de lancement). Visualiser la mémoire, traverser les grappes d'objets, il est ainsi possible de tracer l'état de l'application "victime". Imaginons un mot de passe de connexion à une base de données ou à un Service Web, même si l'exécutable est obfusqué, même si les valeurs sont cryptées sur disque, il devient possible de lire ces dernières en clair une fois en mémoire de l'application.

On flirte avec la limite cracking / debugging, mais encore une fois l'intention coupable ou non est du ressort de la conscience de l'utilisateur de l'outil.

Un outil à posséder donc.

http://joshsmithonwpf.wordpress.com/cracknet/

Mole

Mole est un outil un peu différent, c'est un visualisateur pour Visual Studio qui permet de plonger dans les arborescences d'objets, de visualiser les valeurs mais aussi de les modifier.

En tant qu'outil pour VS la frontière du cracking s'éloigne, celle du debugging étant plus clairement visible.

"Mole a été conçu pour permettre au développeur non seulement d'afficher des objets ou des données, mais aussi de percer et visualiser les propriétés de ces objets, puis de les modifier. Mole permet un nombre illimité d'objets et de sous-objets en cours d'inspection. Quand Mole trouve un objet IEnumerable, les données peuvent être visualisées dans une DataGridView ou dans une grille de propriétés. Mole gère facilement les collections qui contiennent plusieurs types de données. Mole permet aussi au développeur de voir les champs non publics de tous les objets. Vous pouvez apprendre beaucoup sur le framework. NET en inspectant ainsi les données de vos applications."

http://karlshifflett.wordpress.com/mole-for-visual-studio/

Snoop

"Snoop est un utilitaire conçu pour simplifier le débogage visuel des applications WPF à l'exécution."

Un peu comme Crack.NET il s'agit ici d'un utilitaire autonome permettant d'inspecter une application WPF lors de son exécution. Cela peut s'avérer très utile en debug, mais peu présenter certains risques entre de mauvaises mains...

 

En tout cas, si vous développez des applications WPF, il faut avoir Snoop, il peut fournir une aide appréciable en plus du debug sous VS.

http://blois.us/Snoop/

Conclusion

Objets inanimés avez-vous une âme ? Questionnait Lamartine. Les objets numériques qu'il n'a pas connus n'en ont ni plus ni moins que les objets physiques en tout cas. Cracker ou debugger, c'est à vous de voir avec votre conscience, mais dans tous les cas, il est important de connaître l'existence de tels outils qui peuvent s'avérer bien pratiques dans certaines circonstances.

Stay Tuned !

Donnez des couleurs à Blend et Design (intégration de Adobe Kuler).

Comme une coïncidence je parlais de Adobe dans mon dernier billet... Et si je n'en faisais pas forcément l'éloge pour la facette programmation de leurs outils, en revanche je reconnaissais bien volontier leur talent en ce qui concerne les outils de graphisme. En voici une illustration, et un moyen de récupérer ce savoir-faire dans les produits de design de la gamme Microsoft Expression !

Adobe a mis en ligne un site qui s'appelle Adobe Kuler, son utilité est de permettre facilement, et visuellement, de créer des nuanciers de couleurs. Les graphistes utilisent fréquemment les nuanciers car une fois ajoutés à un projet ils sont le garant du respect de la charte décidée pour celui-ci.

Bien entendu les outils tels que Expression Design ou Expression Blend savent gérés les nuanciers, chacun à sa façon. Design le gère de façon similaire à Adobe Illustrator, Blend le fait sous la forme de ressources de brosses. Mais qu'importe la technique exacte cela revient au même. Surtout, les contraintes qu'un graphiste doit prendre en compte restent les mêmes, qu'il travaille sous Illustrator ou Design ou même Blend : le respect de la charte est essentiel.

Je ne pourrais pas dire, faute de le connaître, si Jonas Follesoe est type bien ou sympa, en revanche je peux vous affirmer que c'est un bon développeur WPF qui aime Blend et Design ! Et il a créé un add-in pour ces deux produits qui permet de disposer d'une palette supplémentaire se connectant à Adobe Kuler pour aller y chercher des nuanciers !

Recherche des favoris, des plus populaires, etc, voire recherche sur un mot (tous les nuanciers "ocean" par exemple), tout cela est possible. On récupère les nuanciers par simple copie dans le logiciel (ou même par drag'n drop). C'est vraiment génial. D'autant qu'on peut aussi accéder au site Adobe Kuler pour modifier un nuancier ou en créer un totalement nouveau. Le site propose des modes intelligents comme la création de palettes à partir d'algorithmes de type couleurs complémentaires, nuancier monochromatique, etc.

Toutes les instructions pour télécharger le plugin Blend/Design ainsi que l'application WPF stand-alone sur son le blog de Jonas.

Le site Adobe Kuler vaut lui aussi une visite si vous ne connaissez pas.

Enfin, le projet de Jonas est sur CodePlex, dont open source, toujours bon pour repiquer les bonnes idées de développement et progresser dans son apprentissage !

Et comme c'est joli toutes ces couleurs, voici une petite capture écran du plugin en action sur mon Blend 2 SP1 :