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Lequel est le plus foncé sous WPF/Silverlight : Gray ou DarkGray ?

La réponse n'est pas forcément celle que vous pensez !

La taille du cul des vaches 

Rappelez-vous, il y a de de cela plusieurs années circulait sur Internet une histoire (vraie ou fausse peu importe) qui démontrait que le diamètre des fusées de la Nasa dépendait, par une suite invraisemblable de relations de cause à effet, de la taille du cul des vaches au temps des romains. On passait par la taille des charriots dont la largeur dépendait justement de celle du fessier des ces honorables bovins, ce qui imposait une distance entre les roues, elles-même créant des traces au sol qui firent que les premières voitures à cheval, pour emprunter les routes aux ornières profondes tracées par les charrues se devaient de respecter la même distance inter-roue, etc. On en arrivait ainsi au diamètre des fusées qui, pour passer sur les trains, qui devaient passer dans les tunels, dont la taille dépendait etc, etc... Au final un objet ultra technologique et on ne plus moderne se retrouvait à respecter une taille qui dérivait de celle du cul des vaches des romains...

Je n'ai pas pu retrouver cette histoire le Web pour vous mettre la référence, si un lecteur la connaît qu'il soit sympa et qu'il laisse le lien en commentaire...

Une histoire plus vraie qu'on le pense 

Bien entendu je n'ai jamais pu savoir à l'époque s'il s'agissait d'un hoax, d'une véritée romancée ou bien d'une vérité historique. Mais l'histoire que je vais vous raconter aujourd'hui me fait penser, des années plus tard, que cette histoire était probablement vraie...

Je tire librement inspiration d'un billet publié en 2006 par Tim Sneath, ceux qui désirent lire ce billet original (en anglais) n'ont qu'à cliquer ici.

Les couleurs sous WPF / Silverlight

24 bit RGB 

En Xaml il existe plusieurs façons d'exprimer une couleur. Une des options est d'utiliser la notation 24 bits hexadécimale de type RGB (Red/Green/Blue, rouge/vert/bleu) :

<Rectangle Fill="#B2AAFF" Stroke="#10F2DA" ... />  

32 bit ARGB 

Comme WPF et Silverlight savent gérer la transparence via le canal dit Alpha, on peut spécifier une couleur par un code hexadécimal 32 bits dit A-RGB (Alpha / RGB) :

<Line Stroke="#7F006666" ... />

Ce qui donnera une ligne en Cyan à 50% d'opacité.

scRGB

Plus subtile et bien moins connu (et encore moins utilisée) est la notation scRGB qui permet d'exprimer une couleur sous la forme de 4 nombres décimaux de type Single ce qui autorise la représentation d'un gamut ultra large. A quoi cela peut-il servir d'utiliser un système de notation des couleurs qui dépasse de loin les limites du RGB qui va de #000000 à #FFFFFF ? Créer un noir plus noir que le noir ou un blanc plus blanc que blanc, à part si on est on un publiciste en mal d'argument pour une nouvelle lessive, cela semble idiot.

Et pourtant cela ne l'est pas. Il n'y a qu'en matière de lessive que "plus blanc que blanc" est une ânerie (dont Coluche se délecta dans un sketch célèbre). Lorsqu'on parle infographie cela peut avoir un sens très concret : conserver les couleurs originales si celles-ci doivent subir de nombreux traitements, comme par exemple une correction du contraste ou de la Hue (teinte dans le système HSL). En effet, à force de calcul, d'arrondis et d'approximations, votre filtre de correction peut finir par créer des à-plat horribles. En utilisant le système scRGB, le code (qu'il soit C# ou XAML) pourra conserver le maximum d'information sur chaque composante couleur.

Un exemple de notation scRGB :

 <Rectangle Stroke="sc#1, 0.6046357, 0.223508522, 0.182969958" Fill="sc#1, 0.7785599, 1, 0"
      RadiusX="25" RadiusY="25" Width="250" Height="80" StrokeThickness="5" Margin="60" /> 
 

(cela donne un rectangle jaune à bords arrondis bistres).

Les couleurs nommées

Enfin, il est possible d'utiliser des noms pour définir des couleurs.

WPF et Silverlight divergent sur ce point car, économie de code oblige pour le Framework réduit de Silverlight, ce dernier ne contient pas toutes les définitions de couleur de son aîné WPF. Mais le principe reste rigoureusement le même (je vous joint d'ailleurs en fin d'article un code qui définit toutes les couleurs WPF utilisables sous Silverlight).

On peut ainsi utiliser des noms tels que : Green, SteelBlue ou MediumVioletRed. Ce qui donne en XAML :

<Rectangle Stroke="yellow" Fill="red" Width ="50" Height="50" />

Et le cul des vaches ?

C'est là que l'affaire devient croustillante... Attendez la suite pour juger !

Par souci de compatibilité avec HTML et SVG, Microsoft a repris la liste des couleurs définies dans ces standards. Une bonne idée, on a souvent accusé Microsoft de ne pas respecter les standards, ce que j'ai toujours trouvé idiot puisque justement l'innovation vient de ce qui est différent et non de l'uniformisation. Et bien justement, quand les développeurs de chez Microsoft se plient à cette servile obligation, cela donne des choses bien curieuses (à l'insu de leur plein gré comme disait l'idiot pédaleur).

En effet, la liste des couleurs HTML est pleine de bizarreries et d'idiosyncrasies qu'il eut été préférable de corriger. Expurgée de ces annomalies la liste des couleurs HTML aurait pu faire une belle liste pour XAML, mais voilà, compatibilité oblige (en fait rien ne l'obligeait, sauf les habitudes), on se retrouve dans l'un des environnements de développement le plus moderne à trainer des bêtises d'un autre âge ! La fameuse taille du cul des vaches au temps des romains influençant le diamètre des fusées de la Nasa...

Par exemple, le spectre couvert par les couleurs HTML ne respecte pas même une répartition à peu près homogène, ce qui fait qu'on dispose de très nombreuses teintes dans les rouges ou les oranges alors que les verts sont très mal couverts.

Autre exemple, les couleurs ont parfois des noms ésotériques qui montrent à quel point les auteurs originaux n'avaient aucune volonté de rendre l'ensemble compréhensible. En dehors d'un américain pure souche, qui peut bien en Italie, en France ou en Slovénie s'imaginer de quel bleu il s'agit lorsque HTML nous indique un "DodgerBlue" ? La charte couleur des Tshirts d'une équipe d'un sport totalement inconnu (le baseball) chez nous n'évoque rien (les dodgers sont en effet une équipe de baseball de Los Angeles, très connus certes, mais uniquement des américains et des rares amateurs étrangers).

Des origines encore plus lointaines

Mais si cela s'arrêtait là le rapprochement avec la petite histoire sur l'arrière train des vaches pourrait sembler un peu capilotractée. En fait nous sommes exactement dans le même cas. Car les choses ne s'arrêtent pas à HTML. Ces couleurs remontent en réalité aux premières implémentations sous UNIX du système X-Window ! HTML définit 16 couleurs qui sont directement mappées sur les 16 couleurs de la palette EGA. Mais plus loin encore, les premiers browsers comme Mosaic (1992) supportaient aussi les couleurs nommées de X11 ! Malheureusement certaines couleurs HTML avaient des homonymes X11 qui, bien entendu, ne donnait pas exactement la même teinte... par exemple ce vert HTML donnait ce vert sous X11.

Un gris plus foncé que le gris foncé

Et c'est ainsi que de tout ce mélange le Gray HTML fut défini par #808080 alors que le DarkGray est défini par  #A9A9A9, un gris plus clair que le gris...

On en revient à la question posée dans le titre de ce billet. Et vous voyez que la réponse est loin d'être celle qui semble s'imposer en toute logique !

WPF et Silverlight réutilisent cette liste de couleurs qui ne remonte pas aux temps des romains, mais pour l'informatique, l'époque de X11 c'est même pire : de la préhistoire !

Du coup, il semble bien plus intelligent d'utiliser les codes couleurs RGB, ARGB ou scRGB que les couleurs nommées si on ne veut pas obtenir des résultats étranges...

Incroyable non ?

On pourrait tirer milles conclusions de cette petite histoire. Je vous laisse y réfléchir, je préfère ouvrir des portes que d'asséner des jugements définitifs. Poser des questions ou créer le questionnement est souvent bien plus utile que d'apporter des réponses toutes faites.

On peut aussi juste en rire, c'est bon pour la santé :-)

Stay Tuned !

(pour ceux qui ont lu jusque là, le cadeau annoncé : ColorHelper.cs (16,31 kb) )

Silverlight : Enum.GetValues qui n'existe pas, binding et autres considérations

Silverlight, comme vous le savez, propose dans quelques méga octets un mini framework .NET qui est tellement bien "découpé" que la plupart du temps on ne se rend même pas compte qu'il manque des dizaines de méga de code binaire... Pourtant entre une installation complète du Framework 3.5 ou 4.0 à venir et l'installation du plugin Silverlight il y a comme une énorme différence ! De deux choses l'une, soit Silverlight ne sait rien faire tellement il est diminué par ce découpage, ce qui n'est pas le cas, soit le Framework complet est juste gonflé avec des fichiers inutiles pour "faire sérieux", ce qui n'est pas le cas non plus :-)

Un découpage savant 

Donc ce n'est ni l'un ni l'autre. La troisième possibilité, qui est la bonne réponse, est que le Framework complet est d'une richesse infinie dans les moindres détails, et que le Framework Silverlight "ruse" en zappant beaucoup de détails mais sans perdre l'essentiel. Cela donne l'impression qu'on peut tout faire en Silverlight comme en WPF. C'est "presque" vrai. Assez rapidement on tombe sur les fameux petits détails qui manquent. Cela implique de les compenser par du code.

Cela dit loin d'être une critique négative de Silverlight s'en est au contraire une apologie ! Je trouve en effet le découpage savant qui a été effectué dans Silverlight particulièrement bien fait. L'approche est très sensée : il est rarissime (même impossible) qu'une application utilise et nécessite d'accéder à toutes les méthodes, toutes les propriétés de toutes les classes du Framework tellement celui-ci est riche. Du coup, en faisant des coupes bien choisies, on peut laisser les squelettes de presque tout le Framework ainsi que les principales méthodes et propriétés utilisées le plus souvent. On obtient le Framework Silverlight dans lequel un code standard trouvera 95% de tout ce qu'il lui faut pour tourner. Beaucoup d'applications simples ne verront même pas qu'il manque quelque chose. En revanche pour les autres cas, le développeur ajoutera les contournements nécessaires ce qui grossira un peu son code binaire Silverlight, mais d'une petite fraction très supportable. Rien à voir avec le coût d'une installation du Framework complet.

Il n'en reste pas moins vrai que parfois pour des choses très simples on se retrouve un peu le bec dans l'eau. "Tiens, c'est bizarre, j'aurais juré que la méthode xxx existait !" Et non, on n'a pas rêvé, elle existe bien, mais dans le Framework complet, pas dans celui de Silverlight. Un exemple tout simple : la méthode GetValues() de la classe Enum.

Enum.GetValues où es tu ?

Un cas d'utilisation très basique qui fait voir immédiatement qu'il manque quelque chose : essayez de faire un binding entre une combobox et une énumération. Truc classique par excellence.

Que le binding soit fait par Xaml ou bien par code, à un moment où un autre il faut que l'énumération sache retourner la liste de ses valeurs. C'est justement la fonction de la méthode Enum.GetValues().

Mais dans le Framework Silverlight cette méthode n'existe tout simplement pas. Victime de la cure d'amaigrissement évoquée plus haut. Il ne s'agit donc ni d'un oubli ni d'un dommage collatéral, c'est un parti pris, assumé.

Et alors on fait comment ?

Assumé, assumé... comme il y va ! Non, je vous l'assure, c'est assumé. Par l'équipe qui développe le Framework Silverlight en tout cas. Mais pas forcément par les développeurs qui l'utilisent ! Car pour eux c'est une autre histoire puisque, en effet, il va falloir réinventer cette méthode.

A l'aide d'un peu de Linq to Object et de Reflexion, on peut s'en sortir.

Linq et Reflexion

Il existe en effet un moyen d'obtenir les valeurs d'une Enum par la réflexion, en utilisant la méthode GetFields() sur le type de l'Enum dont on souhaite obtenir les valeurs. 

GetFields() retourne un tableau de FieldInfo. Une Enum présente alors ses différentes valeurs comme un tableau de champs. En plus de ces champs, GetFields() retournera aussi des éléments qui ne sont pas des valeurs de l'énumération mais d'autres champs de la classe. Au sein de FieldInfo vous trouverez un ensemble de méthodes nommées Isxxx(), l'une d'entre elles nous intéresse plus particulièrement ici; c'est IsLiteral. Toutes les valeurs de l'énumération retournent True. La solution est alors simple en ajoutant à la Réflexion un peu de Linq to Object :

   1:  var enumType = typeof(monEnumeration);
   2:  var fields =  from field in enumType.GetFields()
   3:                where field.IsLiteral
   4:                select field.GetValue(null).ToString();
   5:  LaCombobox.ItemsSource = fields;

A partir du type de l'énumération (ligne 1) on construit une requête Linq to Object qui filtre tous les champs ayant IsLiteral à vrai et qui sélectionne la valeur de ce champ sous la forme d'une string.

Ne reste plus qu'à faire le binding entre cette requête Linq et ItemsSource de la combo box.

Il faudra ajouter un peu de code pour transformer la chaîne sélectionnée dans la combo en une valeur de l'énumération grâce à un appel à Enum.Parse().

C'est la version simple et courte. Bien entendu dans le cas où on souhaite faire du binding plus automatisé, notamment directement en Xaml, la solution donnée ici est un peu trop simple. L'esprit est le bon mais il manque des petites choses comme un convertisseur de valeurs.

D'autres versions plus sophistiquées

Il est bien sûr possible d'aller plus loin et de formuler une solution plus sophistiquée qui permettent de faire du binding en Xaml notamment. Je vous laisse y réfléchir, ça fait un bon excercice C# et ce n'est pas un MVP C# qui vous dira que s'entraîner mentalement de la sorte sur le langage est inutile ! :-)

Mais sachez que d'autres y ont déjà pensé et ont proposé des solutions souvent assez proches (ce problème ne peut pas être résolu de dix milles façons). En voici quelques unes dans lesquelles vous pourrez piocher matière à aller plus loin :

Silverlight c'est sympa et en plus ça fait travailler les méninges, que du bon ! 

Stay Tuned !

 

 

 

AnimatableSoundPlayer. Ou comment synchroniser du son sur une animation Silverlight

Hier je vous parlais d'animation et de sons et je vous présentais une petite démonstration (l'oscilloscope) dont le but était de montrer qu'on pouvait rapidement obtenir un effet visuel assez complexe sans programmation pour peu qu'on se donne la peine d'utiliser Blend et ses neurones... Pour synchroniser le bip avec le spot lumineux j'avais alors utilisé une ruse en indiquant qu'hélas Silverlight ne permettait pas de synchroniser du son dans une animation.

Je vous proposais alors une idée de solution en promettant une implémentation le temps de vous laisser réfléchir.

Regarder d'abord la démo ci-dessous. En cliquant sur "Start" vous lancerez une animation (StoryBoard) dont le but premier est de déplacer la boule verte un peu comme dans un billard. Elle rebondit sur des taquets pour finir dans un gobelet. Bien entendu tout cela est assez moche, les beaux dessins ne font pas partie de la question :-) Mais, en revanche, et si votre carte son fonctionne, vous noterez que plusieurs sons peuvent être entendus en parfaite synchronisation avec les "chocs" de la boule sur les taquets ou dans le gobelet final. Je vous laisse essayer et on en reparle :

[silverlight:source=/SLSamples/SyncSound/SyncSound.xap;width=251;height=242]

Bon. Vous avez vu et aussi entendu ?

Comment est-ce possible (sachant que pour l'utilisateur Blend qui créé l'animation tout cela ne réclame aucun code) ?

Forcément il y a du code... En fait un petit UserControl dont le principe est fort simple.

AnimatableSoundPlayer

C'est son petit nom. Un joueur de sons animable. Joueur de sons car ce UserControl n'a pas de visuel. On pourrait en réalité jouer des vidéos de la même façon il suffirait de relooker le contrôle, mais ce n'était pas le but. Joueur de son animable car ce qui manque au MediaElement c'est bien d'avoir des propriétés "animables" pouvant être modifiées sur une timeline.

Le UserControl AnimatableSoundPlayer est ainsi une coquille presque vide, il ne contient qu'un MediaElement. Tout le reste est du code, fort peu en réalité.

Dans un premier temps j'ai ajouté plusieurs propriétés de dépendance qui relaient les propriétés du MediaElement : la Source (une Uri), le Volume, etc. Ensuite j'ai fait de même pour les principales méthodes (Play, Stop...).

Deux choses ont été ajoutées. Côté méthodes j'ai créer PlayFromStart(). Elle ne fait que faire "Stop(); Play();". C'est tout bête mais très souvent on a besoin d'enchaîner ces deux méthodes pour s'assurer qu'un son est bien rejouer depuis le début, il faut rembobiner la bande avec Stop() pour réécouter un son.

La seconde chose ajoutée est la plus importante. Il s'agit de la propriété de dépendance AnimatablePlay de type double. Pourquoi double ? Simplement parce Silverlight sait animer des doubles et par forcément autrechose... Le mécanisme intéressant se trouve dans la méthode AnimatablePlayChanged, le callback de modification de la valeur initialisé lors de la création de la propriété de dépendance. A l'intérieur de ce callback nous trouvons la logique de cette propriété :

   1:  #region AnimatablePlay property
   2:          /// <summary>
   3:          /// Gets or sets the animatable play.
   4:          /// Value = 0 means <see cref="Stop"/>
   5:          /// Value sup.to 0 means <see cref="PlayFromStart"/>
   6:          /// Value inf.to 0 means <see cref="Play"/> / <see cref="Pause"/>
   7:          /// </summary>
   8:          /// <value>The animatable play.</value>
   9:          [Category("Media")]
  10:          public double AnimatablePlay
  11:          {
  12:              get { return (double)GetValue(AnimatablePlayProperty); }
  13:              set { SetValue(AnimatablePlayProperty, value); }
  14:          }
  15:   
  16:          public static readonly DependencyProperty AnimatablePlayProperty =
  17:              DependencyProperty.Register("AnimatablePlay", typeof(double),
  18:              typeof(SynchedSoundPlayer), new PropertyMetadata(0.0d, AnimatablePlayChanged));
  19:   
  20:          private static void AnimatablePlayChanged(DependencyObject d, DependencyPropertyChangedEventArgs e)
  21:          {
  22:              var mp = ((SynchedSoundPlayer)d);
  23:              if ((double)e.NewValue > 0d) mp.PlayFromStart();
  24:              if ((double)e.NewValue == 0d) mp.Stop();
  25:              if ((double)e.NewValue < 0d)
  26:              {
  27:                  if (mp.internalMP.CurrentState == MediaElementState.Playing) mp.Pause();
  28:                  else mp.Play();
  29:              }
  30:          }
  31:   
  32:          #endregion

Simple et efficace : toute valeur positive déclenche un "PlayFromStart", d'où l'utilité de cette méthode qui nous assure que le son est bien rejoué depuis le début. Toute valeur nulle appelle "Stop" et toute valeur négative entraîne un cycle Play/Pause selon l'état actuel du contrôle.

Le UserControl relaie aussi l'événement MediaFailed si on désire être prévenu en cas de difficulté rencontrée par le MediaElement pour charger le son (qui peut être dans le Xap comme dans la présente démo ou sur un serveur distant).

Grâce à cette convention il devient très simple de synchroniser des sons avec une animation !

Si on suit l'exemple live proposé plus haut : Trois sons sont joués, un numéro est indiqué sur chaque "obstacle" pour mieux se repérer. Sur ces trois sons il y en a un qui utilisé deux fois. Pour synchroniser ces trois sons on reprend la timeline de la boule verte et à chaque fois qu'on désire qu'un son soit joué on incrémente sa propriété AnimatablePlay. Simple. Vu la taille des valeurs maximales d'un double, on ne risque pas de tomber sur une limite... surtout qu'il n'est pas interdit de faire un retour à zéro quand on le veut.

Un petit détail à savoir : quand on créé une animation, par défaut Silverlight effectue une interpolation des valeurs fixées dans les keyframes qui se suivent. Si vous tapez la valeur 1 à la frame A et que vous tapez 2 à la frame B, durant le temps qui sépare A de B la valeur augmentera progressivement de 1 vers 2. C'est le comportement par défaut, ce qui est bien utile puisque justement le plus souvent on désire avoir une continuité dans le changement des valeurs (déplacements notamment). En revanche il y a des cas où on préfère que la valeur change brutalement, une "anti animation" en quelque sorte. Cela est parfois utile. Pour utiliser AnimatableSoundPlayer ce n'est pas une option, c'est une obligation. Il faut que les valeurs ne changent que lorsqu'une nouvelle keyframe est rencontrée. Sinon le son sera rejoué sans cesse depuis le début à toutes les valeurs intermédiaires, ce qui n'est pas du tout l'effet recherché.

Pour arriver à ce résultat il suffit de ne pas oublier de paramétrer les keyframes servant à animer le son afin qu'à la place d'une EasingDoubleKeyFrame le type devienne DiscreteDoubleKeyFrame. Sous Blend il suffit de cliquer sur la keyframe en question et de la passer en mode "Hold in". C'est la seule contrainte du composant.

Et voilà ! Avec un peu d'imagination on peut parfaitement créer un composant réutilisable qui ne prend que quelques lignes de code et qui permet de synchroniser du son dans une animation Silverlight. C'est pas magique ?

Je suis certain que vous trouverez des tas d'améliorations à porter au composant, alors n'hésitez surtout pas à m'en faire part je pourrais même diffuser vos versions modifiées si vous le voulez.

Le code du projet fourni contient l'exemple complet ainsi que le code du composant et les sons utilisés.

Quelques restrictions : Si vous modifiez le code obligez vous à publier le code source de votre version gratuitement. Si vous publier un article ou un billet de blog, soyez sympa et indiquez le lien vers mon billet. Si vous utilisez mon code dans un projet, commercial ou non, dites le moi ça me fera plaisir.
Si vous respectez ce petit deal, alors faites ce que voulez du code. Dans la négative que les foudres du Grand Bug Céleste s'abattent sur vous et chaque octet que vous coderez jusqu'à la fin de vos jours (c'est bien horrible ça non ? Laughing).

Enfin bon, dans tous les cas, si vous en voulez encore du Silverlight, vous connaissez le refrain : Stay Tuned !!!

Le code du projet : SyncSound.zip (209,05 kb)

Animations, Sons, Synchronisation, Ease in/out sous Blend

Effets visuels et sonores font partie des nouveaux éléments avec lesquels le concepteur de logiciel doit apprendre à jouer pour créer des interfaces attrayantes. Les réflexes du développeur le porte à se jeter sur son clavier, tout comme ceux du graphiste le pousse à sortir son bloc et son crayon. Comme tout réflexe il faut savoir s'en méfier...

Prenons l'exemple de l'affichage ci-dessous qui simule un oscilloscope :

[silverlight:source=/SLSamples/MovingSpot/MovingSpot.xap;width=288;height=237]

(passez la souris sur "settings" pour ouvrir la fenêtre de paramètres qui permet de jouer sur la lumonisité des carrés de ciblage, le flouté du spot et sur le volume du bip)

Pour créer l'effet du spot et de ses échos visuels le développeur aura donc tendance à se ruer sur son clavier et, s'inpirant des sprites (voir mon billet sur la création d'un effet de neige), il voudra créer une classe pour le spot, puis recherchera la formule mathématique de la courbe du déplacement du spot pour animer ce dernier, les échos étant créés à la volée avec une animation d'opacité décroissante. Tout cela va fonctionner parfaitement. Au bout du compte on disposera même d'un véritable affichage de type oscilloscope réutilisable avec des courbes différentes.

Mais s'agissant juste d'un affichage, d'un effet visuel, n'est-ce pas un peu lourd ?

On peut en effet réaliser la chose bien plus rapidement et sans avoir de debug à faire (puisque pas de code) si on "pense" design, pur dessin. Et au lieu d'ouvrir Visual Studio, ouvrons Blend...

Bien plus que l'exemple lui-même (assez simple) c'est cette démarche sur laquelle je souhaite attirer votre attention.

Côté réalisation comment cela se passe alors ? Deux contraintes nous sont données : animer un spot selon une courbe "réaliste" et avoir un rendu de la rémanence de l'écran. Prenons le déplacement pour commencer: il suffit de positionner un cercle à gauche de l'écran de l'oscilloscope (une image réalisée sous Design), d'ouvrir un StoryBoard et de créer une keyframe à 2 secondes du début puis de déplacer le cercle jusqu'à le faire sortir de l'écran. Le mouvement horizontal est réglé. Concernant le mouvement vertical et la simulation d'une courbe amortie, l'astuce consiste à déplacer en début d'animation le spot sur l'axe Y pour le faire monter. C'est tout, l'effet de courbe sera rendu en utilisant astucieusement les nouveaux modes d'Ease in et out de Silverlight /Blend. Le point de déplacement Y sera doté d'un Quintic In pour amortir le mouvement, le dernier point de l'animation sera lui doté d'un Elastic Out avec 5 oscillations et un Spingness de -2. On peut bien entendu ajuster ces éléments à sa guise.

L'effet du déplacement est ainsi rendu sans développement. Bien entendu il s'agit d'un simple affichage qui n'effectue pas le rendu d'une "vraie" courbe passée en paramètre. Mais ce n'était pas ce qu'on voulait. Juste un effet visuel "réaliste" en y passant le moins de temps possible.

Pour l'écho visuel ? La ruse est un peu grosse mais elle passe plutôt pas mal : il suffit de copier le spot et son animation deux fois puis de décaler légèrement les timelines vers la droite. On change ensuite l'opacité du 1er et du 2d écho (de façon décroissante). L'effet est ainsi rendu sans aucun code.

Un oscilloscope plus vrai que nature ! Il ne lui manque que la parole pourrait-on dire. Justement, ajoutons un son pour "faire plus vrai" (disons plutôt "plus cinéma" car les vrais oscillos ne font pas de bip). Au départ on avait envisagé de lancer l'animation du spot en mode bouclage infini. Hélas les storyboards n'ont qu'un seul événement : Completed qui ne sera jamais déclenché en plus (puisque bouclage infini). Comment attraper le début de l'animation pour jouer le son et le synchroniser avec l'affichage du sport ?

Pas facile, et pas vraiment de solution pour l'instant. Mais il n'est pas interdit de faire marcher ses neurones ! Nous allons simplement supprimer le mode infini à la boucle d'animation du spot. Ensuite nous allons pouvoir gérer l'événement Completed de celle-ci. Dans le gestionnaire il suffira alors de relancer l'animation, on en profitera alors pour activer le son qui est placé dans un MediaElement (donc Stop() puis Play()).

Le son est maintenant synchronisé avec l'affichage.

Mais si le son devait être déclenché au milieu de l'animation ? Hmm.. Là nous serions un peu coincé je pense. Tout de suite le développeur dirait "ha je l'avais bien dit, si j'avais fait une gestion de sprite j'aurais presque fini!". Peut-être. Mais revenir à une animation pas à pas pour avoir la main n'est toujours pas ce qu'on veut.

Il est dommage que Silverlight ne puisse pas animer le play et le stop d'un MediaElement, c'est un point faible car un comportement largement utilisé sous Flash par exemple. Mais si tel était notre besoin, là encore, il serait possible de réfléchir un peu au lieu de repartir sur une animation pas à pas complexe.

Par exemple nous pourrions créer un petit UserControl possédant une propriété PlaySound (une propriété de dépendance bien entendu sinon elle ne sera pas animable) pouvant passer de 0 à 1 pour bénéficier de l'animation des Doubles sachant que seul le passage à la valeur exacte 1.0 déclenchera la séquence Stop/Play du MediaElement intégré. Dès lors ne resterait plus qu'à poser ce contrôle sur notre application et d'animer sa propriété PlaySound en la faisant passer de 0 à 1.0...

Voilà un bon exercice sur lequel je vous laisse vous amuser un peu. La solution dans un prochain billet !

Pour le reste de l'exemple il n'y a rien de bien compliqué. La petite fiche des settings est dessinée sous Expression Design, son titrage a été converti en Paths poru éviter d'avoir à intégrer la fonte à l'application Silverlight. Les sliders sont reliés aux propriétés qu'ils modifient par la nouvelle possibilité de binding élément à élément de Silverlight 3.

Pour le petit composant permettant de synchroniser le son dans une animation, je ne dirais qu'une chose : Stay Tuned !

J'allais oublier, le code du projet : MovingSpot.zip (91,58 kb)

La mer, les propriétés de dépendance et les user control's...

La mer... un souvenir qui va s'effacer jusqu'à l'année prochaine... Mais pour prolonger le plaisir nous avons Silverlight !

Et comment mieux rendre grâce à la Grande Bleue qu'en fabriquant un User Control la mettant en scène ? Et bien c'est ce que nous allons faire, ce qui permettra ludiquement d'aborder un problème épineux concernant les propriétés de dépendance sous Silverlight. Mais d'abord le visuel :

[silverlight:source=/SLSamples/LaMer/LaMer.xap;width=480;height=480]

La mer bleue, ou la mer rouge, au choix... et c'est bien ce choix qui va poser problème.

La base du UserControl 

Concernant le composant lui-même je suis parti d'un UserControl vide créé pour l'occasion. A l'intérieur un Path dessiné avec l'outil plume. Ce path est dupliqué deux fois (ce qui donne donc 3 exemplaires au final). Les deux copies sont modifiées : l'une tassée en largeur, l'autre agrandie sur le même axe.

Un StoryBoard complète le tout : les trois vagues sont déplacées de gauche à droite, l'animation est mise en mode Auto-Reverse et boucle infinie. Pour un mouvement plus doux en début et fin j'ai ajouté un ease in/out choisi parmi les nouveaux modes offerts par SL 3.

Le tout est englobé dans une grid pour bénéficier du clipping, le layout root étant une ViewBox, mais cette partie là de la cuisine interne du composant n'est pas forcément la plus subtile. Pour terminer j'ajoute un rectangle sans bordure qui est placé en mode Stretch au fond du Z-Order, il servira a définir un éventuel background.

Jusqu'à là rien de bien compliqué, juste un peu d'imagination est suffisant.

Là où ça se complique c'est lorsqu'il faut gérer la couleur des vagues et celle du rectangle de fond...

Héritage et propriété de dépendance sous Silverlight

Pour terminer correctement le UserControl il faut en effet penser à son utilisation. C'est à dire à ajouter des propriétés qui permettront à l'utilisateur du contrôle (le développeur ou l'intégrateur sous Blend) de modifier ses caractéristiques sans avoir besoin, bien entendu, de bricoler le source du contrôle lui-même.

Ici, nous souhaitons pouvoir modifier la couleur des vagues et celle du fond. Parfait me direz-vous, cela tombe bien, un UserControl descend de Control qui lui-même définit deux propriétés on ne peut plus à propos : Foreground et Background. Il "suffit" de les surcharger.

En effet, "il suffit de". Yaka.

Première chose, ces propriétés sont dites de dépendance (dependency property). Voir à ce sujet mon article Les propriétés de dépendance et les propriétés jointes sous WPF (article à télécharger). Ces propriétés ne sont pas définies comme ce qu'on nomme aujourd'hui pour les différencier les "propriétés CLR", les propriétés habituelles. Je vous renvoie à l'article cité ici pour creuser la question si vous ne connaissez pas les propriétés de dépendance.

Dès lors, et telles que fonctionnent ces propriétés spécifiques de Silverlight et WPF, pour les surcharger il faut passer par un système de métadonnées autorisant l'affectation d'une méthode callback. Dans cette dernière il est facile de répercuter sur le visuel les changements de valeur de la propriété. L'override d'une propriété de dépendance est donc assez simple. Sous WPF. Et c'est là qu'est le problème.

En effet, tout à l'air tellement merveilleux sous Silverlight depuis la version 2 qui accèpte du code C#, qu'on en oublie que si tout le Framework .NET pouvait tenir dans quelques méga octets on se demanderait bien pourquoi l'installation du dit Framework pour une application classique (desktop) réclame des dizaines et des dizaines de méga octets... Y'a un truc. Y'a même une grosse astuce je dirais : forcément yapatou. En clair, le Framework Silverlight est un découpage chirurgical de haute précision pour donner l'impression que tout fonctionne tout en évitant 90% du code du Framework. Et il y a des petits bouts qui manquent, et parfois des gros !

Concernant les propriétés de dépendance, l'équipe de Silverlight a implémenté le principal mais a laissé de côté les subtilités. Les métadonnées sont par exemple moins sophistiquées. Mais il n'y a pas que les données qui ont été simplifiées, les méthodes aussi. Et de fait, en tout cas pour l'instant, il manque aux propriétés de dépendance Silverlight la possibilité de les surcharger.

Aie ! Comment réutiliser Foreground et Background définies dans Control et accessibles dans le UserControl s'il n'est pas possible de modifier les métadonnées et d'enregistrer notre propre callback ? J'ai longuement cherché car le problème est loin d'être évident à résoudre. Certains préconisent même face à ce problème de redéfinir vos propres propriétés. C'est tellement horrible comme solution que je m'y suis refusé. Comment avoir le courrage de définir une couleur de fond et une couleur d'avant plan au sein d'un composant visuel qui affichera fièrement de toute façon Foreground et Background qui n'auront, hélas, aucun effet ? Quant à faire une réintroduction de ces propriétés (avec le mot clé "new"), n'y pensez pas, j'ai essayé et ça coince un peu (par code ça marche, mais le XAML se fiche de la redéfinition et utilise toujours la propriété originale, ce n'est pas un bug mais une feature ou plutôt un effet assumé du fameux découpage savant dans le Framework).

J'avoue que pour l'instant cet oubli volontaire dans Silverlight me chagrine. Pourquoi l'équipe Silverlight, qui fait la chasse au gaspi un peu partout, s'est amusée à définir ces deux propriétés dans la classe Control si on ne peut pas en hériter, sachant que Control ne sert à rien d'autre qu'à créer des classes héritées  ? C'est assez mystèrieux même si je suppose qu'il s'agit d'un problème de compatibilité avec WPF, Silverlight en faisant moins que son grand frère mais toujours en permettant que cela soit transparent pour le code. Bref, à satisfaire deux besoins opposés, d'un côté en coder le moins possible pour assurer la taille la plus petite au plugin et de l'autre assurer la compatibilité du code avec WPF, on finit par tomber sur des paradoxes de ce genre.

L'Element binding (ajouté dans SL 3) n'est pas utilisable non plus, à moins de donner un nom au UserControl (je veux dire à l'intérieur même de la définition de celui-ci). Ce qui n'est pas acceptable car si l'utilisateur du composant change ce dernier, le binding est cassé. Pire si l'utilisateur tente de placer deux instances sur une fiche, il y aura un conflit de nom. Solution inacceptable donc. J'ai testé, je pense, toutes les combines possibles. Mais j'ai enfin trouvé celle qui fonctionne !

La Solution

La piste de l'Element binding, nouvelle feature de SL 3, n'était pas mauvaise. Le problème c'est qu'en Xaml cela réclamait de pouvoir indiquer le nom de la source (le UserControl) alors même qu'à l'intérieur de la définition de notre contrôle il n'était pas question de lui donner un x:Name figé.

Mais en revanche, ce qui est possible en Xaml l'est tout autant par code (et souvent inversement d'ailleurs). Par chance, la classe permettant de définir un Binding n'utilise pas les noms pour la source ni le destinataire. Elle utilise les noms des propriétés mais là on les connait et ils ne changeront pas. Du coup, en définissant le Binding dans le constructeur (ou plutôt dans le gestionnaire de l'événement Loaded) on peut référencer "this", c'est à dire l'instance du UserControl, sans connaître son nom. On peut donc créer un lien élément à élément entre la propriété Fill des Path's et la propriété Foreground du UserControl (idem pour le Fill du rectangle et la propriété Background du UserControl).

Et ça marche ! Lorsqu'on compile tout ça et qu'on pose un composant "LaMer" sur une fiche on peut modifier la propriété Foreground et les vagues changent de couleur.

 

   1:          public LaMer()
   2:          {
   3:              // Required to initialize variables
   4:              InitializeComponent();
   5:              Loaded += new System.Windows.RoutedEventHandler(LaMer_Loaded);
   6:          }
   7:   
   8:   
   9:          private void LaMer_Loaded(object sender, System.Windows.RoutedEventArgs e)
  10:          {
  11:              // l'astuce est là !
  12:              var b = new Binding("Foreground") { Source = this, Mode = BindingMode.OneWay };
  13:              Vague1.SetBinding(Shape.FillProperty, b);
  14:              Vague2.SetBinding(Shape.FillProperty, b);
  15:              Vague3.SetBinding(Shape.FillProperty, b);
  16:   
  17:              var bb = new Binding("Background") { Source = this, Mode = BindingMode.OneWay };
  18:              rectBackground.SetBinding(Shape.FillProperty, bb);
  19:             
  20:              VaguesAnim.Begin();
  21:          }

Pour le Background on fait pareil avec le rectangle. Mais, allez-vous me dire (si si, vous y auriez pensé, un jour :-) ), pourquoi aller mettre un rectangle pour obtenir une couleur de fond alors même qu'il y a déjà une grille en dessous ? La grille possède aussi une propriété Background. Pourquoi, hein ?

La réponse est simple, j'ai forcément essayé, et ça fait un magnifique plantage avec une erreur dont le message fait peur en plus (du genre "anomalie irrémédiable dans cinq secondes tout va sauter, non ça a déjà sauté!"). Le message d'erreur étant assez peu clair quant aux raisons du plantage j'ai fini par abandonner. Ce qui marche une ligne avant pour la propriété Fill des rectangle avec la propriété Foreground du UserControl ne fonctionne pas du tout pour le Background de la grille liée au Background du UserControl. Là, ce n'est pas une feature, je penche sérieusement pour un gros bug.

Cela étant donné, j'ai donc ajouté un rectangle en fond pour qu'il puisse justement servir de ... Background. Et là ça passe. Ouf !

Ouf !

Silverlight c'est génial, c'est tout .NET et tout WPF dans un petit plugin. Mais dès qu'on sort du carré de verdure, on tombe dans les bois et là des loups il y en a quelques uns qui vous attendent au tournant ! Cela est logique, on s'y attend, c'est le prix à payer pour avoir .NET dans un browser Internet. Forcément le costume est un peu serré, le tissu a été économisé. Mais cela ne change rien à l'amour qu'on porte à Silverlight, au contraire, on se rend compte ainsi à quel point le travail de l'équipe Silverlight a été (et est encore) un véritable casse-tête et à quel point ils ont réussi un tour de force en faisant entrer un éléphant dans une boîte d'allumettes... Tout de même, une fois arrivé à la solution j'ai poussé un grand Ouf!

Le code source du projet : LaMer.zip (62,54 kb)

Pour de nouvelles aventures : Stay Tuned !

Silverlight 3 : Un média player complet bien caché !

Silverlight 3 est livré de base avec un contrôle très versatile, MediaElement, capable de jouer de nombreux formats comme les mp3 ou les vidéos.

Si ce contrôle est très puissant il est un peu "nu" de base et il faut soi-même ajouter les boutons de commande comme "play" et looker l'ensemble. Avec Expression Blend 3 c'est un jeu d'enfant. Enfin, de grand enfant qui a un peu de temps devant lui tout de même. D'où la question : n'existerait-il pas un MediaElement déjà tout habillé ?

Si vous possédez Expression Media Encoder 3 vous savez que cet extraordinaire outil (servant principalement à encoder des médias) donne le choix entre plusieurs formats de sortie dont des projets HTML tout fait intégrant un média player tout looké, et mieux encore, avec le choix parmi de nombreux modèles.

Quel rapport entre Media Encoder et un projet Blend/VS ? C'est tout simple : lorsque vous installez Media Encoder, sous Blend 3 dans l'onglet Assets vous disposez, en plus de MediaElement d'un nouveau contrôle "MediaPlayer" !

Par défaut ce composant ressemble à l'image ci-dessous. Pour le relooker, il suffit de faire un clic droit et d'éditer un copie du template !

Reste la question à 10 centimes d'euro : oui mais Media Encoder est livré avec de nombreux modèles dont certains ont déjà un look sympa, ne pourrait-on pas récupérer ces modèles au lieu de templater à la main le MediaPlayer ?

Si, c'est possible (© Les Nuls, "Hassan Cehef").

Comment ? Là c'est plus cher... Non, comme je suis un chic type, voici la solution gratuite :

Encoder 3 s'installe avec le code source des modèles qui se trouvent dans le répertoire "C:\Program Files\Microsoft Expression\Encoder 3\Templates\en", il suffit donc de piocher le modèle qu'on désire utiliser, et grâce aux sources d'extraire le contrôle avec son template et de l'intégrer à son propre projet !

Le célèbre Tim Heuer décrit (en englais) la méthode à suivre, je vous renvoie ainsi à son billet Using Encoder Templates in your Silverlight Application si jamais vous n'arrivez pas à vous dépatouiller seul avec le code source des projets Encoder 3.

Intégrer de la vidéo, même HD, dans une application Silverlight n'a jamais été aussi simple... et beau.

Amusez-vous bien, et .. Stay Tuned !

Silverlight 3 : La multi-sélection

Parmi les petites évolutions de Silverlight 3 qui ne méritent pas un article de fond mais qu'il faut noter tellement elles simplifient les choses, j'apprécie le support de la multi sélection dans les ListBox.

La nouvelle propriété s'appelle sans malice : SelectionMode et elle peut prendre les valeurs suivantes : Single, Multiple, Extended. En mode Single on retrouve le comportement par défaut mono sélection. Les deux autres modes permettent d'accéder au comportement multi sélection. En mode Multiple la sélection s'opère par le clic sur un item, en enfonçant Ctrl ou Shift. Le mode Extended fait que le Shift permet de sélectionner des étendues.

Jouez avec notre ami Casimir dans l'exemple ci-dessous, et grâce à la nouvelle ListBox Silverlight 3 confectionnez votre propre Gloubiboulga en partant de la recette originale et de ses options (pour les plus gourmands !) :

[silverlight:source=/SLSamples/MultiSelect/MultiSelect.xap;width=411;height=203]

Bon appétit, et... Stay Tuned !

Silverlight 3 : Styles Cascadés (BasedOn Styles)

Toujours dans ma petite série sur les nouveautés de Silverlight 3 je vais vous présenter aujourd'hui une feature plaisante : les styles cascadés.

En soi rien de nouveau à l'ouest puisque c'est le principe même des feuilles de styles CSS (qui y puisent d'ailleurs leur nom). Mais le CSS s'applique à quelques éléments simples HTML alors que là nous parlons de styles Silverlight, c'est à dire d'objet complexes pouvant définir tout un visuel, animations comprises.

[silverlight:source=/SLSamples/BasedOnStyle/BasedOnStyle.xap;width=405;height=150]

Dans l'application Sivlerlight 3 ci-dessus (fonctionnelle, ce n'est pas une capture écran), vous voyez 4 boutons. Tous sont des boutons standard du framework.

  • Le premier, intitulé "Base SL" possède le style Silverlight par défaut
  • Le second, "Normal" est décoré par le style "BoutonNormal"
  • Le troisième "Gros" est décoré par le style "BoutonGros"
  • Et le quatrième "Alarme" est décoré par le style "BoutonGrosAlarme"

Visuellement c'est plutôt moche, je vous l'accorde, mais le but du jeu est de voir l'effet du cascading styling...

Le style "BoutonNormal" est défini comme suit :

<Style x:Key="BoutonNormal" TargetType="Button">
     <Setter Property="Width" Value="90" />
     <Setter Property="Height" Value="30" />
     <Setter Property="HorizontalAlignment" Value="Left" />
     <Setter Property="VerticalAlignment" Value="Bottom" />
     <Setter Property="BorderThickness" Value="2"/>
</Style>

Là où les choses deviennent plus intéressantes, c'est dans le style "BoutonGros" ci-dessous où l'on voit apparaître l'attribut BasedOn qui permet de fonder le style courant sur celui qu'on indique :

<Style x:Key="BoutonGros" 
         BasedOn="{StaticResource BoutonNormal}"
         TargetType="Button">
  <Setter Property="Width" Value="180" />
  <Setter Property="Height" Value="60" />
  <Setter Property="FontFamily" Value="Comic Sans MS"/>
</Style>

Enfin, le dernier style se fonde lui-même sur le précédent par le même mécanisme, le niveau de cascading n'étant pas limité. On peut voir notamment que le changement de famille de fonte introduit dans le style "BoutonGros" s'est propagé au style "BoutonGrosAlarme" (fonte Comic).

<Style x:Key="BoutonGrosAlarme" 
         BasedOn="{StaticResource BoutonGros}"
         TargetType="Button">
  <Setter Property="Width" Value="160" />
  <Setter Property="Height" Value="40" />
  <Setter Property="FontSize" Value="18"/>
  <Setter Property="FontWeight" Value="Bold"/>
  <Setter Property="Foreground" Value="Red"/>
  <Setter Property="BorderThickness" Value="4"/>
  <Setter Property="BorderBrush" Value="#FFFF0202"/>
</Style>

Voilà, c'est tout simple, mais cela peut radicalement simplifier la création de gros templates pour des applications. Tous les avantages du Cascading Style Sheet de HTML dont l'intérêt ne se démontre plus, mais appliqué à des objets et à la sophistication de Silverlight. Que du bonheur...

Bon Styling,

...Et Stay Tuned !

Silverlight 3 : L'Element Binding

L’Element Binding est une nouvelle feature de Silverlight 3 déjà présente sous WPF.

L’Element Binding définit la capacité de lier les propriétés des objets entre eux sans passer par du code intermédiaire. Cette possibilité existait déjà sous WPF, on la retrouve désormais sous SL3.

Pour simplifier prenons l’exemple d’un panneau d’information, par exemple un Border avec un texte à l’intérieur. Imaginons que l’utilisateur puisse régler l’opacité de cette fenêtre par le biais d’un Slider. (ci-dessous l'application exemple pour jouer en live).

[silverlight:source=/SLSamples/EBinding/EBinding.xap;width=452;height=240]

On place quelques éléments visuels sous le Border (ici des rectangles) afin de mieux voir l’effet du changement d’opacité.

Trois méthodes s'offre à nous pour régler le lien entre le Slider et l'opacité du Border. J'appellerai la première "méthode à l'ancienne", la seconde "méthode du certifié" et la troisième "méthode Silverlight 3". Les trois ont leur intérêt mais si vous êtes très pressé vous pouvez directement vous jeter sur la 3eme solution :-)

Méthode 1 dite « à l’ancienne »

Le développeur Win32 habitué aux MFC ou à des environnements comme Delphi aura comme réflexe immédiat d’aller chercher l’événement ValueChanged du Slider et de taper un code behind de ce type :

MonBorder.Opacity = MonSlider.Value ;

Ça a l’avantage d’être simple, efficace, de répondre (apparemment) au besoin et de recycler les vielles méthodes de travail sans avoir à se poser de questions…

Méthode 2 dite « du certifié »

Ici nous avons affaire à un spécialiste. Son truc c’est la techno, suivre les guide-lines et écrire un code qui suit tous les dogmes de l’instant est un plaisir intellectuel. Parfois ses solutions sont un peu complexes mais elles sont belles et à la pointe de la techno !

Conscient que la solution « à l’ancienne » a un petit problème (en dehors d’être trop simple pour être « belle », elle est one way, le slider modifie l'opacité du border mais l'inverse ne fonctionne pas) il va chercher une solution objet élégante répondant à l’ensemble des cas possibles couvrant ainsi le two way, considération technique trop technophile pour le développeur du cas précédent.

Ici forcément ça se complique. C’est techniquement et intellectuellement plus sexy que la méthode « à l’ancienne » mais cela réclame un effort de compréhension et de codage :

Il faut en fait créer un objet intermédiaire. Cet objet représente la valeur du Slider auquel il est lié lors de son instanciation. Quant à l’objet Border, sa propriété Opacity sera liée par Data Binding standard à l’objet valeur.

Voici le code de la classe de liaison :

public class ValueBinder : INotifyPropertyChanged
       {
             public event PropertyChangedEventHandler PropertyChanged;
             private Slider boundSlider;
             public ValueBinder(Slider origine)
             {
                    boundSlider = origine;
             }
 
             public double Value
             {
                    get { return boundSlider==null?0:boundSlider.Value; }
                    set {
                           if (PropertyChanged!=null)
                                  PropertyChanged(this,
                                    new PropertyChangedEventArgs("Value"));
                           boundSlider.Value = value;
                    }
             }
       }

Cette classe, ou plutôt l’une de ses instances, servira a représenter la valeur courante du Slider. Ce dernier est lié à l’instance lors de la création de cette dernière (voir le constructeur de la classe ValueBinder ci-dessus).

Comment utiliser cette classe ?

La première chose est qu’il faut en créer une instance, cela peut se faire dans le code XAML ou bien dans le code behind de la façon suivante (dans le constructeur de la page par exemple) :

var valueBinder = new ValueBinder(slider);

Maintenant il suffit dans le code XAML de lier les deux objets à la valeur de la classe intermédiaire, par Data Binding :

Côté Slider, le code est :

<Slider x:Name="slider"Value="{Binding Value, Mode=TwoWay}"/> 

Côté Border :

<Border x:Name="borderInfo"Opacity="{Binding Value, Mode=TwoWay}"> 

Ne reste plus qu’à rendre visible l’objet intermédiaire par exemple en en faisant la valeur courante du DataContext de l’objet LayoutRoot :

LayoutRoot.DataContext = valueBinder;

Et voilà ! Ne reste plus qu’à compiler et vous le plaisir de voir que l’opacité du Border change bien lorsque le Slider est déplacé.

La chaîne est la suivante : la modification de la position du Thumb entraîne dans le composant Slider la modification de la valeur de la propriété Value. Comme celle-ci est liée par Data Binding TwoWay à la propriété Value de l’objet intermédiaire cette propriété va se trouver modifiée dans le même temps. Comme le Setter de la propriété notifie le changement de valeur de la propriété (la classe implémente INotifyPropertyChanged) et comme la propriété Opacity du Border est elle aussi liée par Data Binding à la propriété Value de l’objet intermédiaire, le Border sera « prévenu » du changement de valeur et sa propriété Opacité sera immédiatement modifiée pour recevoir la valeur courante de Value de l’objet intermédiaire ! C’est pas fun tout ça ? (hmmm j’en vois un qui suit pas là bas au fond… !).

Vous allez me dire, TwoWay, on veut bien te croire mais on ne le voit pas là … Pour l’instant cela se comporte exactement comme la première solution, juste qu’il faut avoir un niveau de certifié pour comprendre…

C’est pas faux. C’est pourquoi je vais maintenant ajouter un petit bout de code pour faire varier la valeur de la propriété Opacity du Border. Le plus simple est de gérer la roulette de la souris dans le Border :

<Border x:Name="borderInfo"MouseWheel="Border_MouseWheel"> 

Et dans le code behind :

private void Border_MouseWheel(object sender, System.Windows.Input.MouseWheelEventArgs e) 
             { 
                    borderInfo.Opacity += e.Delta/1000d; 
                    e.Handled = true;
             }

Il suffit maintenant de faire rouler la molette au dessus du Border pour en changer l’opacité. Le TwoWay ? Regardez bien : le curseur du Slider avance ou recule tout seul… Pour éviter que la page HTML contenant le plugin Silverlight ne se mette à scroller il faut bien entendu indiquer que l'événement est géré (Handled=true) ce qui est fait dans le code ci-dessus.

Cette solution est élégante, complète mais complexe. Elle reste l’approche à préconiser dans tous les cas du même type car, on le voit bien, si la première solution est simple, elle n’est pas complète. Complexifier par plaisir est un mauvais réflexe, mais ne pas voir qu’une solution est trop simpliste est aussi un défaut qu’il faut fuir !

Bref, sous Silverlight 2 la solution présentée ici est une bonne solution. Sous Silverlight 3 qui supporte le Binding direct entre éléments (comme WPF) nous allons pouvoir faire plaisir à la fois au développeur du premier cas et à celui du second :

Méthode 3 dite « Silverlight 3 »

Comment marier le reflexe (plutôt sain) du premier développeur de notre parabole de vouloir faire vite et simple avec l’exigence intellectuelle (tout aussi saine) du second qui implique de faire « complet » ?

Pour illustrer l’Element Binding de façon simple, prenons un Scrollbar en mode horizontal et un Slider en mode vertical.

Et regardons le code XAML de leur déclaration :

<ScrollBar x:Name="scrollA"Value="{Binding Value, ElementName=sliderB, Mode=TwoWay}"/> 
 
<Slider x:Name="sliderB"Value="{Binding Value, ElementName=scrollA, Mode=TwoWay}" /> 

Et c’est tout ce qu’il y a à faire pour obtenir une solution complète, élégante, sans code behind et très facile à mettre en œuvre ! Merci Silverlight 3 !

En début de billet vous pouvez jouer avec les deux dernières implémentations (je n’ai pas implémenté la méthode 1) .

Vous pouvez aussi télécharger le code du projet (Blend 3 ou VS2008 avec les extensions SL3) : elementBinding.zip (61,43 kb)

Pour d'autres nouvelles, Stay Tuned !

XML/XAML pretty printer gratuit

Il arrive souvent que du code XML soit produit "au kilomètre" sans mise en forme particulière. Même si Internet Explorer sait afficher un tel fichier en le mettant en forme automatiquement, on souhaite parfois disposer d'une version formatée lisible par un humain.

ODPrettyXml, un utilitaire console très simple qui ne fait que ça... Il traite les fichiers XML, mais aussi du XAML sans souci. Toutefois vous remarquerez que ODPrettyXml travaille toujours sur un fichier de sortie différent de l'original, certaines transformations pourraient avoir des effets non souhaités. L'utilitaire est donc avant tout conçu comme un "pretty printer" dont la vocation est de rendre le document plus lisible pour un humain. Les fichiers produits, même s'ils restent fonctionnels, n'ont pas vocation a être utilisé en programmation.

Pour le mode d'emploi, tapez ODPrettyXml sous console, l'aide sera affichée. Le programme ne demandant aucune saisie, il est possible de l'utiliser dans des fichiers de commandes (ou des batchs).

La syntaxe la plus habituelle est "ODPrettyXml <nom du fichier>" qui fabriquera automatique un fichier de sortie de même nom se terminant par "pretty" suivi de l'extension du fichier original (par exemple: toto.xml donnera toto.pretty.xml).

Si vous tapez "ODPrettyXml ?" vous obtiendrez la liste de tous les encoders connus et utilisables avec leur code page. C'est le nom qu'il faut utiliser en 3eme paramètre de ODPrettyXml. Par exemple pour utiliser unicode il faut taper "ODPrettyXml <source> <sortie> utf-16". Quand un encodeur est spécificé, il faut aussi saisir le nom du fichier de sortie (2d paramètre).

Dernière remarque, ODPrettyXml ne fait qu'encoder le fichier et le mettre en forme avec des indentations, notamment il ne contrôle pas si l'encodage demandé est conforme à celui déclaré dans le fichier source. Un fichier indiquant qu'il est codé en UTF-8 peut être encodé en UTF-16, son entête indiquera toujours UTF-8, le fichier n'est pas modifié par ODPrettyXml.

Téléchargement : odPrettyXml.exe (34,00 kb)
(exécutable .NET 3.5, mode console)
(projet VS 2008 complet. Le fichier de signature électronique est absent vous devrez en créer un autre).
Amusez-vous bien !
Et Stay Tuned pour d'autres nouvelles (notamment un gros article à venir les Splash screen sous Silverlight !)
(PS: l'aide du logiciel a quelques coquilles, à vous de les trouver et les corriger :-) )